V2V TRIP

Du vignoble du Jurançon aux vignobles de la Californie, traversée d'un océan en cargo et d'un continent en vélo. From Jurançon vineyard to Napa Valley vineyard, through the Atlantic ocean by cargo ship and from New York to San Francisco by bicycle.

From Ordway (Colorado)

June 14th

(Avertissement: Si l'on veut tout comprendre de ce début de post, on gagnera à lire d'abord le précédent "from Tribune")

B&Bis

Ce qui est gênant dans le B&B c'est le "B", je veux dire le second "B". Au motel, le breakfast solitaire est vite expédié. Ici, au "Lizzies Cottage", quand Phyll vous accueille à sa table à 6H du matin, on entame par quelques civilités avant de découvrir un délicieux jus de
cranberry/cherry, qu'on vous sert deux fois, avant de rentrer dans le vif du sujet avec les habituelles étapes qu'on m'avait fortement suggéré la veille: jelly (confiture), coffee (café), eggs (oeufs), bacon, fruit (banane, pomme). Bref, ça prend du temps. D'autant plus que surviennent dans l'ordre Ed, le mari, et... Charles qui vient me dire au revoir. Mais Phyll invite Charles à s'asseoir, ils se découvrent des affinités et... Bref, ce n'est qu'à 8H que je lève l'ancre, soit avec une heure de retard sur mes habitudes.

Headwind

En soit, ce n'est pas très grave, je n'ai que 65 miles à parcourir. Mais ça va le devenir rapidement puisque après 9 miles de répit le vent de sud-ouest se lève et là je comprends tout de suite que ça ne va pas être de la rigolade. Autant vous le dire d'entrée comme ça je n'aurai pas à le répéter, 56 miles face au vent c'est long, très long, c'est dur, très dur. Voici en gros quels sont les problèmes à gérer.


Le vent de sud-ouest prend de 3/4 face c'est-à-dire qu'il vous freine. La première réaction face à un vent de bout, pour employer un terme de marin, c'est de réduire la voilure. Je passe immédiatement sur des braquets qui toute la journée vont tourner autour du 39X23 et 39X26 (pauvre ligne de chaîne!). Les remises à niveau de 2 à 4%, considérées comme broutille les jours précédents vont me contraindre à passer systématiquement le petit plateau. Conséquence, la vitesse tombe dans le premier cas entre 7 et 9 m/H, dans le second à 4/5 m/H.


Le vent de sud-ouest, deuxième inconvénient, me pousse sans cesse vers le fossé et quand la "shoulder" n'est pas large, j'y suis tout de suite. Je dois donc en permanence ramener la roue avant vers le centre de la chaussée. Les effets du vent sont accentués au croisement avec les véhicules lourds. L'effet de souffle me plante (il n'y a pas d'autre mot) et très vite je comprends qu'il vaut mieux cesser de pédaler pendant quelques secondes et plutôt se mettre en boule, tête sur le guidon, pour avoir une chance de conserver le casque bien en place sur la tête et ne pas se le retrouver derrière le cou; en même temps je donne moins de prise. Alors, c'est amusant, si je puis dire, parce que je vois arriver le souffle sur les herbes de mon côté de fossé, qui sont complètement rabattues au fur et à mesure de l'avancée du camion. L'effet de la turbulence dure environ sur 1/4 de mile après le croisement avant que le vent reprenne son souffle régulier.


Les véhicules arrivant par l'arrière créent un autre danger. Au moment précis où la cabine arrive à ma hauteur, la roue avant part à gauche, complètement aspirée, avant de revenir en place. A ce moment là, le vélo fait un bon en avant et je suis "tiré" sur 2 ou 300m. La première fois, la projection de la roue a failli m'envoyer sous le camion. J'ai donc décidé d'orienter la roue vers le fossé au début du dépassement. Ça a très bien marché mais vous imaginez la gymnastique entre les différentes situations qui se succèdent! "Riding in Kansas taught me...": je pense aux mots prémonitoires de Mark Taylor (voir un précédent post).

Texas tacks

Au 30eme mile, vers 11H, j'éprouve le besoin d'un répit et m'arrête à l'entrée d'un champ, 3 ou 4m à l'intérieur, pour poser mon vélo contre un engin agricole et me délasser, manger une pomme que Phyll m'a donnée pour la route (avec une bouteille de
cranberry!), et boire parce que la température commence à s'élever sérieusement. J'en profite pour me crémer abondamment. Bref je repars vingt minutes plus tard bien décidé à reprendre le combat et ne m'arrêter que... quelques mètres plus loin, quand Red Dog se met à tanguer, roue arrière à plat. Ça, ça change tout. Je me réinstalle sur l'herbe et entame la réparation qui, en voyage, commence par plusieurs minutes de préparation pour enlever tous les bagages (il y en a autant à la fin pour les remettre, rassurez-vous). Voyons, voyons d'où vient l'incident. "Watch out for "Texas Tacks", a parasistic thorn that is the scourge of bicycle tires" (faites attention à la Texas tacks, une épine parasite qui est le fléau des pneus de vélo) préviennent les cartes d'Adventure Cycling. Et bien, c'est une belle épine qui traverse mon pneu arrière! Au total, j'en ai pour une demi-heure et j'ai "perdu" entre les deux arrêts la possibilité d'aller beaucoup plus loin dans la matinée. D'après la carte, je suis tout près de la dernière halte correctement équipée en ravitaillement située à RUSH CENTER.

Travel-gas station (station-service et agence de voyages)

Ma première visite est pour la gas station (station-service), où je suis reçu par deux jeunes femmes très agréables (accueil sympa et… look d'enfer). J'achète de l'eau et me renseigne sur le motel de NESS CITY où je dois faire étape. On me dit que le motel est grand, je demande quand même un phone book (annuaire téléphonique) pour réserver. Sur le champ, l'une des pétroleuses se transforme en agent de voyage, me demande mon nom, appelle et réserve une no smoking room ground level (chambre non-fumeur en rez-de-chaussée). "There is a French gentleman..." : voilà un souci de moins.


Au revoir et merci, je traverse la rue, rentre chez Greg, m'installe à la table commune avec trois couples de bikers (motards) parce que tout le reste est complet. On engage la conversation, Harley, vélo, voyage, tout y passe. Ils me demandent pourquoi je ne fais que l'aller alors que le retour est plus facile. Je leur dis que j'y songe et que justement, s'ils voulaient m'échanger une de leurs Harley contre Red Dog, ça m'arrangerait bien. Ils font mine d'hésiter, mais en rigolant et en mangeant on se détend et c'est gonflé à bloc (et Red Dog aussi, je peux vous le dire) que je reprends le combat.

Wind, heat, dust (le vent, la chaleur, la poussiere)

Il me reste 35 miles. Je sais que je ne passerai pas en force. Je reprends les gestes du matin en les améliorant parce que le vent est plus fort. J'y ajoute un zeste de décisions concernant la chaleur qui monte, monte (presque tout l'après-midi à 111F soit 44°): arrêt obligatoire tous les miles pour boire et tous les 5 miles pour boire, manger et m'asperger parce que je suis incapable de maîtriser le vélo si je lâche une main. Enfin, je mets le bandana à portée de main. Il servira plusieurs fois pour me protéger des nuages de poussière de terre soulevés par les engins agricoles qui travaillent dans les champs. Quand j'en aperçois un, je m'arrête, noue le bandana autour du cou, ce qui est très agréable par plus de 40°, et au passage dans la poussière le soulève devant le nez comme les bandits qui attaquaient les diligences.

ALEXANDER

Jacques de Sendets nous en a parlé dans ses comments, c'est à ALEXANDER que je rejoins l'itinéraire de la Transamerica d'Adventure Cycling. M'y voici à 15H30, au 50ème mile de l'étape après 1965 miles d'aventure personnelle. Sans vantardise mais sans fausse modestie non plus, j'estime m'être très bien débrouillé avec les moyens traditionnels que sont les cartes, et sans aucune connaissance de ce grand continent.
ALEXANDER, qu'est-ce que c'est? Un garage/staion-service pourri, deux distributeurs automatiques de boissons, un restroom (toilettes) qu'il faut se faire ouvrir et deux tables bancales. Heureusement que j'ai crevé, parce que si j'avais compté manger ici... A la sortie du bled, j'avise un rest stop (une aire de repos). C'est la première que je vois. Elle est remarquablement équipée, notamment en lavabos automatiques. Je m'y douche la tête: mon compteur affiche 115F!

Les derniers miles

Une étape comme ça se gagne coup de pédale après coup de pédale, je serre les dents, je regarde ce que j'ai déjà fait plutôt que ce qui reste à faire et, quand les camions m'en laissent le répit, j'essaie de penser à autre chose en me récitant des passages des "indiens des plaines" (ruse de Cheyenne). J'ai un gros souci en tête (je me demande toujours comment un type aussi soucieux peut s'éloigner de chez lui de plus de 50km!): Le pocket multimedia center, un trésor qui renferme toutes les photos du voyage, va-t-il supporter de telles températures?


Une série de côtes marquent malheureusement pour moi la fin de l'étape...qui n'en finit plus. Le vent souffle d'autant plus fort que le trajet du jour décrit une courbe qui monte d'abord vers le nord-ouest (c'était ce matin), pour redescendre vers le sud-ouest, j'y suis. Je constate que je ne transpire plus (et pourtant, qu'est-ce que je bois!), je commence à avoir des frissons. A 3 miles de NESS CITY, il me reste un fond d'eau chaude, bidons et bouteilles ayant été avalés. Je dois choisir, boire ou m'asperger. Je décide d'arroser l'arrière de la tête. Du coup, j'ai encore la force de photographier une originale boîte aux lettres, avant d'entamer la dernière côte.


Quand j'arrive au motel pour les opérations d'enregistrement, je pose sur la banque mains et poignets endoloris malgré les gants rembourrés censés les protéger, et je constate que le simple fait d'appuyer mes bras humidifie le meuble. Je transpirais donc un peu!

Veinard

J'ai voulu vous raconter un peu en détail cette journée que j'ai eu la chance de vivre. Sans cela, j'aurais traversé la prairie et les hautes-plaines sans le moindre vent de face, et je n'aurais pas su ce que c'était. Pour une route de l'ouest, j'estime avoir eu jusqu'à présent une chance insolente. Il doit y avoir parmi vous des gens qui sont bien avec les dieux. Encore aujourd'hui, j'ai connu une étape magnifique que je racontais il y a quelques minutes à Hélène. En vous en parlant brièvement, je vais répondre à mon confrère et ami Alain Peiré qui se demandait l'autre jour si je prenais plaisir à ce voyage.
Alors, toi qui fais du vélo, Alain, essaie d'imaginer un départ à la fraîche, à 7H, légère brise arrière, la brume nocturne commence à se lever, tu donnes les premiers coups de pédales sans appuyer pour lancer les deux machines. Ça avance tout seul. Ton ombre te précède. Un panneau: 96 west. Devant toi, la route rectiligne t'offre une chaussée parfaitement lisse. Tu n'entends même pas le chuintement des pneus sur le revêtement, juste le petit ronronnement du vent dans les rayons. Sus la carrerra, pas un gat (ça, c'est pas de l'Américain: sur la route, pas un chat), et quand je dis pas un chat, c'est vraiment personne; ce matin six voitures dont celle du sheriff pour les dix premiers miles: six voitures en 16km! Ton corps ne fait aucun effort, tu es bien, tout simplement. Autour de toi, la vue s'étend de tous côtés jusqu'à l'horizon, pas une maison, pas un arbre, tu es solitaire dans le silence, l'immensité, l'espace. D'ailleurs, je pensais ce matin à propos de ton comment, si je devais caractériser ce voyage par un seul mot, ce serait celui-là: espace. J'ai fait l'autre jour une comparaison avec l'océan. Finalement, je ne l'avais pas vu au départ, il y a continuité entre la traversée en cargo et cette promenade en vélo. J'ai l'espace physique, temporel d'une part avec une très longue route (trois mois, le terme est lointain), dimensionnel d'autre part avec ces paysages illimités: j'ai la même sensation quand sur la route je fais tourner ma tête de 180 degrés que celle que j'avais sur la mer en faisant le même geste. J'ai aussi l'espace spirituel avec la solitude; certes je dois prendre toutes les décisions, mais j'ai aussi toutes les libertés.


Alors, évidemment, si on aime voir une église romane tous les 5 km et un château féodal tous les 10, on ne vient pas ici. J'aime les églises et les châteaux et les pratique depuis des années. Mais ici, j'y suis pour autre chose. C'est là que je voulais être et j'y suis, et le temps est superbe, et j'ai le vent avec moi et je vois la même chose pendant des miles et des miles et ce n'est jamais pareil. Ça aussi c'est comme l'océan. Tu restes deux heures à regarder la mer, tu ne t'ennuies pas. Ici je reste cinq, six, sept heures sur la route et je ne me lasse pas. Plusieurs fois il m'est arrivé de voir une belle lumière, et je me dis: "en bas de la descente (ou en haut de la montée) je m'arrête et je fais une photo". C'est trop tard. Il n'y avait que de l'ocre, une tâche vert foncé est apparue; Il y avait un mélange de turquoise, d'absinthe et de gris, ils n'y sont plus.


Il y a certains plaisirs qui me sortent de la contemplation du paysage ou d'un rêve profond et qui sont une activité à plein temps. Par exemple, comment pédaler pour faire durer l'étape? Tirer sur les pédales au lieu de pousser? Couper le pédalage par intermittence? pédaler très léger en laissant le pédalier entraîner les jambes? Autre exemple: dans ces espaces déserts, la plupart des conducteurs, voitures, motos ou trucks, me saluent, mais pas tous. Au croisement (si rare!) d'un véhicule je dois être en mesure, par politesse, de rendre le salut quel qu'il soit: doigt pointé vers moi sans lâcher le volant, main sortie à plat par la vitre, etc.


Crois-moi Alain, ça me change vraiment de l'article qui n'est pas en vitrine, de la pointure qui manque ou de la chaussure qui se décolle. C'est bien aussi, la chaussure qui se décolle, mais ce n'est pas la même sensation.


Comment ne serais-je pas heureux?

Les bienfaiteurs (suite)

J'ai fait d'autres rencontres surprenantes. Dimanche matin, à SCOTT CITY, j'ai pris le breakfast dans un restaurant. A la table voisine, un couple a engagé la conversation, nous avons bavardé un moment et, puisque j'étais servi, la dame a dit à son mari de me laisser manger. Ils ont terminé juste avant moi. Comme ici on paie généralement à la caisse, ils se sont levés. En passant, le monsieur a pris ma note sur la table et a payé pour moi. Ils s'appellent Mary-Beth et Denis Fund. J'ai leur photo mais ici je ne peux pas en envoyer. Ils étaient là pour une journée géologique. Ils m'ont appris qu'on soutire du pétrole du sol du kansas depuis 100 ans cette année.


Avant-hier soir, toujours au restaurant, à TRIBUNE, un couple m'a proposé de venir m'asseoir à leur table. Je les ai croisés hier sur la route vers EADS. Nous nous sommes arrêtés chacun, pour dire deux mots. Je retrouve le monsieur le soir au restaurant à EADS. Nous avons mangé ensemble. Au moment de payer, la serveuse me dit que c'était déjà fait.


Henri Dusseau me l'avait dit: côté alimentation, c'est vraiment pas cher, les USA!

The Ghost of the Green House

Je termine par du surprenant. En arrivant a TRIBUNE, je suis le premier client au restaurant. Pour moi il est 12H15, pour les autres il est une heure de moins, je suis passé au Mountain time juste avant d'arriver. Je demande à la dame si le motel est bien, elle me dit que ce n'est pas propre mais m'indique un B&B. Je le trouve après de nombreuses péripéties (visite au sheriff et tout et tout). Il n'y a personne. J'y reviens début d'après-midi de la nouvelle heure: encore personne. Je ne sais pas pourquoi, au lieu d'aller au motel, je m'entête. La maison est à un angle de carrefour. Au lieu d'aller me renseigner à la maison de l'angle contigu, je vais à la maison opposée. Je la "sens" mieux. Je sonne, une dame sort, je lui demande si les propriétaires sont absents, elle me dit d'attendre, donne un coup de fil, ressort un moment après, me conduit a la maison, prend la clé sous le paillasson, m'introduit, me demande de choisir une chambre, me montre la salle de bains, la cuisine, le contenu du frigo me dit le prix (50$) et me dit que les gens vont rentrer tard. Je rentre le vélo. Je suis dans une maison superbement meublée, tout est d'un raffinement incroyable (vous verrez les photos), j'ai choisi la seaside cottage room (chambre de la petite maison en bord de mer), toute bleue, décorée sur le thème des phares. Je me douche, lave mes affaires, écris des projets de message, vais dîner au restaurant avec le couple dont j'ai parlé ci-dessus, reviens: personne. Finalement je me couche vers 22H30. Quand je me réveille à 5H30, je vais à la salle de bains. Rien n'a bougé. Je suis toujours seul dans la "green house" (la maison verte), comme un fantôme ("ghost"). Je déjeune, écris sur le guest book (livre d'or), laisse 50$ dans une enveloppe et c'est là que je vois un chèque de 50$ avec un commentaire. Je comprends alors que je ne suis pas le premier ghost guest de cette luxueuse maison que je quitte à 7H en mettant la clé... sous le paillasson.

Génial et gonflé (commentaire de vos commentaires)

Voyager ce n'est pas être génial mais quand on connaît l'auteur du propos on ne s'en étonne pas. Cette personne emploie les mots comme elle vous sert le vin blanc: avec générosité.


Quant aux têtes ou aux chevilles qui gonflent, je vous annonce pour après-demain une montée de 50 miles pour atteindre les 2800m d'altitude: j'espère que les mollets seront plus gonflés que quoi que ce soit d'autre.

Vous ne m'en voudrez pas si je suis silencieux quelques jours parce que je vais passer à un exercice qui risque de rendre très compliqué le temps de l'écriture. Mais à 3 miles/H, je vais avoir beaucoup de temps pour penser à vous tous, la famille, les amis et les inconnus. Il faut bien le dire: ce blog, c'est beaucoup de travail, mais c'est... gé-ni-al.

So far, so good.

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Le vent fripon n'est plus celui de Brassens, c'est un partenaire palpable qui pousse, décale et aspire : ses dépressions ne sont plus nerveuses mais restent secouantes. Tu as su jouer de son impact et éviter les mastondontes aussi puissants et aveugles que les troupeaux de bisons.
J'admire aussi les rencontres que tu décris et cette faculté d'enrichir les échanges d'un peu d'âme et d'un regard bienveillant. Tu reçois et tu donnes visiblement pas mal : sympathie, infos, simplicité et sourire : l'étonnant est que ça change de forme tous les jours mais cela reste une constante.
Nous serons aussi patients et humbles que toi dans les pentes qui t'attendent.
Ciao, tonton Didier

1:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

J'ai oublié de signer mes élucubrations, oubli répare...

8:20 AM  
Anonymous Anonyme said...

Nicole et Jean -louis suivent avec un intérêt particulier ton périple.
Visiblement la médiation n'y a pas toujours sa place, au regard de l'investissement physique et ..... mental.
Pensons beaucoup à toi et sommes à tes côtés, sans surcharger "red dog" , et tirer sur les mollets du cyclistite.
Bises.

10:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Nicole et Jean -louis suivent avec un intérêt particulier ton périple.
Visiblement la méditation n'y a pas toujours sa place, au regard de l'investissement physique et ..... mental.
Pensons beaucoup à toi et sommes à tes côtés, sans surcharger "red dog" , et tirer sur les mollets du cyclistite.
Bises

11:12 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bravo bernard je vous imagine sur ce grand continent Içi dans notre petit confort vous nous laissez reveurs.Bonne route et à bientot.
votre maire admiratif:LOUIS LUCCHINI

2:48 PM  

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