V2V TRIP

Du vignoble du Jurançon aux vignobles de la Californie, traversée d'un océan en cargo et d'un continent en vélo. From Jurançon vineyard to Napa Valley vineyard, through the Atlantic ocean by cargo ship and from New York to San Francisco by bicycle.

From Gunnison (Colorado)

June 18th

J'ai toute la terre devant moi.

J'ai une bonne partie de la terre devant moi: un continent, l'Amérique, deux océans, Atlantique et Pacifique. Je suis sur le "Continental Divide", la ligne de partage des eaux. Je suis à 11 312 pieds d'altitude. Je suis au sommet du Monarch Pass, au sommet de ma route.

Cool! (frais!)

A 5H15, j'ai soulevé le rideau. Surprise, tout le noir d'hier a disparu, l'aube est blanche. Moins d'une heure plus tard, le ventre vide, je suis sur la route, malgré les réticences de Red Dog qui faisait soit-disant des rêves en rose. Est-ce que je rêve, moi, au matin de l'affrontement avec un royal géant?


Ma détermination se heurte à la fraîcheur matinale. A PONCHA SPRINGS, au bout de 5 miles, je stoppe dans la première gas station ouverte pour avaler un café et deux galettes de riz. J'ai l'onglée! Imbécile, va. J'ai tout préparé, manches et jambières amovibles, dessous de casque, tout sauf... les gants d'hiver. Avant de repartir, je dois défaire tout une sacoche pour les atteindre. Mon compteur affiche 41F (5°!). Cool! (frais!). Du coup, le départ réel est à 7H10.

De l'humeur

Le très beau temps qui s'annonce me rend d'humeur pacifique. J'ai senti, dès les premiers coups de pédales, que ce ne serait pas aujourd'hui le style "quatre boules de cuir dansent dans la lumière, boxe, boxe" comme à ALEXANDER ou dans la forêt de San Isabel, mais plutôt "baisers dans le cou, viens donne moi la main". Ces journées où on apprivoise la route sont mes préférées. Je ne suis pas violent par nature. Ciel pur, pas de vent, pente régulière, c'est parti.

Une ascension

Allez, autant vous le dire tout de suite, le Monarch Pass n'est pas un obstacle insurmontable. Tout le rend agréable à escalader. Je n'ai pas dit facile, il n'y a pas de col facile, j'ai dit agréable. Chaussée large, revêtement lisse, circulation très moyenne et pas dangereuse, pente sans à-coups autour de 6 à 8%, environnement très vert. Par rapport à la plupart des grands cols européens que nous connaissons, on ne voit jamais au-delà de la ligne droite et du virage.


Je craignais un peu les effets de l'altitude et j'ai marqué des pauses ravitaillement tous les miles, comme me l'avait conseillé Philippe Potin. J'ai eu un petit vertige à 4 miles du sommet et un peu mal à la tête un peu plus haut, symptômes vite disparus en m'arrêtant. Mais au total, j'ai plus souffert de mal aux jambes en repartant que des effets de l'altitude!

Sean Barry

C'est la bonne surprise du Monarch, ce jeune et sympathique cycliste qui m'a rattrapé autour des 10000 pieds et qui a engagé la conversation. Finalement, nous nous sommes arrêtés pour discuter parce que j'avais le souffle trop court pour parler sans arrêt tout en montant. Lui était sur un vélo léger, il faisait juste le col et redescendait. Il était basé à SALIDA et partait faire avec un copain un grand tour en voiture et camping jusqu'au Canada. Mais c'est un cycliste globe-trotter à ses heures. Il est de SAN FRANCISCO et il est allé l'année dernière de chez lui jusqu'au Chili. Et c'est aussi un photographe. Je lui ai prêté mon appareil. Du coup, vous aurez des photos du Menou-pédalant dans le Monarch Pass. Nous nous sommes quittés sur de chaleureuses poignées de main, avant qu'il finisse le col à son allure... très différente de la mienne. En redescendant il m'a crié un encouragement en levant le pouce.

L'attrape-mouches

C'est l'expression favorite d'Hélène pour les lieux qui sentent le commerce-arnaqueur. C'est le cas au sommet du Monarch Pass que j'atteins à 11H40. Dans le seul lieu de restauration possible, on m'entoure d'attentions quand je dis que je veux manger, et on ne s'occupe plus de moi quand j'ajoute "without bred", "sans pain". Du coup je me lance dans la descente, aussi belle que la montée, mais on va beaucoup plus vite sur ce versant que sur l'autre puisque je passe de 4m/H à ... 35m/H (56km/H, la vitesse limite!). Dix miles de descente sans tourner une fois les pédales et je freine à SARGENTS devant un petit restau où je vais me régaler au milieu des cow-boys et des bikers qui ont les Harley devant la porte.

PARLIN

J'ai réservé quelque chose à PARLIN, au mile 53, mais j'ai des doutes. J'ai déjà senti au téléphone que quelque chose clochait. Entre SARGENTS et PARLIN, la vallée est magnifique et je multiplie les arrêts-photos. Pourtant un petit quelque chose me taraude, ce sixième sens qui vient avec la route. Vers le mile 48, j'accélère un peu la cadence pour pouvoir me retourner le cas échéant. T'as raison! Le truc de PARLIN est minable, c'est un trou à rats, des bâtiments pourris, des bagnoles rouillées autour. Bon, je n'ai pas le choix. Je dois aller plus loin, à GUNNISON. Il y aura au moins un camping et je préfère encore avec ce beau temps dormir sous la tente que dans ce hameau-bidonville. J'ai 12 miles de route. Il est 16H.

Super Ryan

Le Red Dog express se met en action. Un léger vent intermittent s'est levé, mais aujourd'hui l'attelage a du jus. Terminé pour les photos, changement de braquet et à exactement 16H58 nous sommes au centre de GUNNISON. Il y a de nombreux motels, tous affichent "vacancy" (chambres libres). Je choisis le Super 8. Je suis accueilli par un jeune homme. Il reste une seule chambre au rez-de-chaussée, mais elle est chère. Nous discutons un peu, je demande si je ne peux pas avoir un petit prix. Ryan, c'est le nom du réceptionniste, m'arrange l'addition. Encore un bienfaiteur. Et nous finissons, pour un prix de gargote dans une magnifique chambre avec un King size bed (mot à mot: lit de taille royale, en fait en 160). Un king size après un Monarch, vous ne trouvez pas ça logique, vous?

Et à propos de Ryan, je peux vous en apprendre une exceptionnelle: Il est fan et joueur de rugby. Il ne doit pas y en avoir beaucoup aux US! Allez Dax!

On peut le dire: so far, so good.


17 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Coucou Bernard!!

Je suis contente que ton voyage se passe bien.
Je viens de finir une nouvelle chimio à Bordeaux.ça s'est mieux passé que d'habitude car celle ci était plus légère que les précédentes.J'attend de voir si je vais tomber en aplasie.Dans ce cas je vais retourner à l'hôpital de Pau.Le principal, c'est que les médecins soient contents des résultats qui sont très bons.Il me reste encore deux chimios dont une assez lourde.Fin août, je serai enfin libre!!Sinon à part ça, ça va.Je recommence à marcher avec mes béquilles.Je remange un peu mais c'est pas toujours évident.
Quand tu reviendras, j'aurai quasiment terminé!!On fêtera ton retour et ma guérison!!
Je te fais de grosses bises
Bon courage pour la suite
Je continue à suivre ton fantastique parcours!!

Hélène

6:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonne fête papa!!

Pas de porte-torchons de toute beauté en pinces à linge ni de dessous de plat en béton au design plein de fantaisie cette année!! Quelle chance tu as!
Pour ta fête, je te souhaite juste de vivre encore d'aussi belles journées que les précédentes.
Je t'mbrasse très fort,

Isa

8:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

Salut de Jurançon,
Le temps mitigé de cette fin de semaine n'a quand même pas atteint les sommets de froid que tu as franchis. Tout en souhaitant à Lili qui me précède sur ces ondes un moral de fer pour poursuivre sans encombre la lecture des rapports revigorants puis envisager la fréquentation retrouvée de notre pionnier de la western avenue, je témoigne que les choix réalisés en cours de pedalage continuent de m'épater ; téléphoner, anticiper, évaluer les options et leurs conséquences, analyser les infos, le dit et le non-dit afin de conclure heureusement l'étape, voilà du grand art. Et cela sans stress apparent et en v.o. : ce vélo est décidement le bon complice pour liberer l'esprit et les sens et visiter gens et paysages de l'intérieur.
Bonne roulée vers l'ouest!
Tonton Didier

8:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard,

Merci de votre message d'avant hier. Je suis bien d'accord avec vous que l'anonymat peut conduire à se poser des questions (là où vous êtes, pet être encore plus qu'ailleurs). C'est d'autant plus vrai lorsque l'anonyme n'est que d'un coté de la relation : si je ne peux prétendre vous connaître, j'en sais nettement plus sur vous que vous sur moi. J'aurai plaisir, à l'occasion, si vous le souhaitez, de vous en dire plus. A votre retour, car je ne voudrais pas alourdir inopportunément votre blog avec mes petites affaires.
Sachez, en tout cas, que votre périple arrive pour moi au bon moment ; j'y découvre des choses que je devrais normalement voir près de chez moi, mais allez savoir pourquoi, c'est en lisant votre récit et donc en découvrant comment vous avancez que je trouve quelques réponses à des questions qui s'imposent à moi.
Ainsi, outre l'agrément réel, souligné par plusieurs de vos lecteurs, que représente la fréquentation quotidienne de votre voyage, celle-ci nourrit une réflexion personnelle importante.
Permettez-moi, aussi, Cher Bernard, tout en vous renouvelant mes encouragements, de les adresser aussi à Lili. Elle ne me connait pas non plus (et réciproquement !), mais ses mots sont juste à la gauche de ceux que j'écris en ce moment ; je veux lui dire que son combat est important (ce dont elle doit se douter !) et qu'il ne peut laisser indifférent un inconnu. Bon courage à tous les deux !
Gilles-Laurent

12:08 AM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard,

Félicitations pour ce nouveau col à ton palmarès. Il te sera difficile de faire mieux dans les Pyrénées car si j'ai fait le bon calcul avec ma calculette, le Monarch Pass est à 3447m, soit 43m plus haut que l'Aneto notre point culminant pyrénéen. Bravo donc.

Ce soir j'ai pédalé rondement dans ton blog et vient de te rejoindre à Gunnison. Je n'aurai plus à faire l'accordéon derrière toi et ton blog. J'attends donc ton prochain message avec sérénité.

Bon courage, la "descente" ne peut plus être que "pacifique".

Daniel

12:15 AM  
Anonymous Anonyme said...

Salut Bernard

Effectivement un plus de 3000 m est une sacré prouesse surtout après autant de parcours effectué. Bravo !
Ce qui me surprend c’est la végétation qu’on y trouve. Notamment les sapins qui ici disparaissent bien avant cette altitude.

Pour ta gouverne cependant il convient plutôt de dire cette année. Allez Biarritz ! qui vient de nettement s’imposer devant « Le stade ». J’ai cependant bien compris que ton habituelle délicatesse et diplomatie t’avais empêché de le faire compte tenu des relations familiales en midi pyrénées.

A propos de sport il se murmure dans les très anciennes demeures béarnaises que ton intérêt cycliste aurait pu trouver sa source auprès d’un Pierre Menou qu’on aurait vu courir avec Simon Pucheu et Auguste Crosnier. Mais il se dit tant de choses !

Par contre ce qui est avéré c’est la trace indélébile du passage de la 72/10 à la BA 101

;-)))

8:28 AM  
Anonymous Anonyme said...

Super les photos, c'est l'ouest US tel qu'on l'imagine. Nos desperate housewives(qui ne le sont d'ailleurs pas)respectives ont, après ton coup de fil, passé une bonne partie de l'après-midi à surfer sur google earth et ont donc pu avoir une idée du territoire traversé. J e me suis à l'occasion attiré quelques comments sarcastiques suite à celui que j'avais fait au sujet de l'ambulancière de charme, mais de leur côté elles ne se sont pas privées de détailler le vélocipédiste local rencontré dans le col...Comprenne qui pourra, quoique tenter de comprendre nos compagnes est souvent un challenge!
Bonne continuation, @ +

9:14 AM  
Anonymous Anonyme said...

Salut pèlerin vélocipède ! depuis le temps que je suis tes péripéties, oh, pardon, VOS péripéties, avec red dog, je n'ai pas encore pu y aller de mon commentaire ; j'apprécie beaucoup tes écrits, et les photos.. et aussi ton courage, oui, oui.Je dois avouer que, moi, bien que Femme, (ceci pour l'ambulancière....) j'aurais accepté la proposition de cette autre américaine (était-elle jolie ?) par jour de grand vent ! D'ailleurs, quoi de plus naturel que de regarder ce qui est joli (n'est-ce-pas J de J ?) on a des yeux c'est pour s'en servir. Bon, tout ça me ramène à notre pélerinage de Compostelle.. Sur le vélo, c'est sans doute pareil, être avec ce qui est là, en soi, et en même temps avec ce quinous entoure, et ceux que l'on aime.. Inter-action et communion intérieur/extérieur. C'est merveilleux de réaliser un Grand Rêve , cela donne du sens à notre vie... et quelle chance, quand on est en couple, de pouvoir se le permettre parce que l'autre est tout à fait d'accord et partant pour cela. Bonne route. Je te salue, en m'inclinant trois fois !!!!...

10:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Salut Bernard,

Nous suivons avec grand intêret ton périple au pays des cow-boys.A travers tes récits, tu nous fait vivre ton expérience riche en découverte.
Raphaël et Bastien sont très interessés de savoir comment se passe ton voyage et très impressionnés par le nombre de kilomètres parcourus.
Félicitation pour ce magnifique projet.
Bises.
See you soon.

Jeff 's familly.

5:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

Cher ami cyclo, depuis ton départ nous suivons en famille ton voyage et j'ai même créé un raccourci pour accéder + rapidement à ton site.Nous avons récemment eu de tes news en direct par Mady et Michel( à qui nous pensons aussi très fort).Nous sommes passionnés par ton récit et te souhaitons tout ce qu'il y a de meilleur pour toi pour la suite de ton voyage. Par contre je ne suis pas d'accord avec la zone que tu définis pour l'utilisation du fameux "hilh de pute". Tu oublies que "chez nous à DAX" et en Chalosse où je réside actuellement et même dans tout le département la formule est très utilisée, parfois remplacée par"hilh dou diable"...notre bonne éducation ne nous permet pas tous les écarts de langage!
Allez l'ami, bonne route, bon vent et continue à nous pationner

8:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Cher ami cyclo, depuis ton départ nous suivons en famille ton voyage et j'ai même créé un raccourci pour accéder + rapidement à ton site.Nous avons récemment eu de tes news en direct par Mady et Michel( à qui nous pensons aussi très fort).Nous sommes passionnés par ton récit et te souhaitons tout ce qu'il y a de meilleur pour toi pour la suite de ton voyage. Par contre je ne suis pas d'accord avec la zone que tu définis pour l'utilisation du fameux "hilh de pute". Tu oublies que "chez nous à DAX" et en Chalosse où je réside actuellement et même dans tout le département la formule est très utilisée, parfois remplacée par"hilh dou diable"...notre bonne éducation ne nous permet pas tous les écarts de langage!
Allez l'ami, bonne route, bon vent et continue à nous pationner

8:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Salut Bernard. Ce 20 juin, avant d'être dépourvu d'ordinateur pour une quinzaine de jours, je viens te saluer. Quel bonheur de te lire matin après matin au long de ta chevauchée vers l'Ouest. Comment te sens-tu après le "sommet de ta route" ? Te reposes-tu assez pour profiter pleinement du long chemin encore à venir ? Je ressens à travers les propos des divers bloggers, compagnons de voyage, que tu as fait naître une communion amicale et fraternelle, qui nous fait nous aussi penser avec affection, à Lili, Jean-Louis et Michel. Amitiés à vous tous. Merci Bernard pour tout celà.
Et à +.

9:19 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bernard ... I don't have the slightest idea what anyone's saying, but it was very fine to meet you in the Salida Regional Library and see your blog. Perhaps I'll get a French dictionary off the shelf, but meanwhile, I'm enjoying the pictures. Safe journey.

Jeff
jdonlan@salidalibrary.org

7:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

Coucou!
Presque une semaine sans rien de neuf?!! Le public s'impatiente et trépigne!! Tu croyais être parti tout seul, peinard mais voici que petit à petit tu es devenu un RDV incontournable de nos journées : "Tiens, quoi de neuf on the blog?" Et là... RIEN
Traversée d'un désert? Panne d'inspiration (difficile à croire...)? Ecole buissonnière loin de notre regard inquisiteur (mais bienveillant!)? Petite escapade incognito? Dans tous les cas, gros bisous! Et à bientôt!!!

7:51 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Mr Menou,

C'est Stefany du Journal sud Ouest,
J'ai surfer sur votre blog et c'est magnifique!!
Profitez en bien, amusez vous.
Juste un petit mot, pour vous dire que nous sommes avec vous.
A trés bientot .
Stefany.

4:10 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard Menou,
Je suis plein d'admiration devant votre challenge, je m'informe de votre progression depuis quelques jours; j'ai visionné les belles photos que vous faites, merci de continuer c'est un vrai régal. Je vous transmets mon plus grand encourragement..
A bientôt
Meilleures et sincères salutations.
Christian Gryger

2:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard,

Quel magnifique voyage! Reçois toutes nos félicitations pour ce merveilleux challenge que l'on percevait presque impossible à réaliser, mais tu l'as fait! Nous avons pu de temps en temps nous évader à chaque connection souvent tardive et quitter notre quotidien pour te rencontrer sur le chemin de ta grande aventure. Le récit était tellement vivant, plein de sensibilité, d'émotions, d'étonnements, d'émerveillements, de commentaires toujours avisés, pour décrire ce monde que tu découvrais à chaque coup de pédale et de haltes bien méritées, que nous l'avons vécu "presque comme si nous y étions". Tu as porté haut les qualités de courage, de volonté, de sensibilité, d' ouverture aux autres, ceux que tu as rencontrés et tous ceux qui t'ont suivi avec passion sur le blog, vive la modernité. Merci encore pour ces moments partagés de vie intense. Profites bien des quelques jours, certainement plus calmes, qu'il te reste à passer au bout de cette terre objet de tes rêves.
Amitiés et bon retour dans notre Béarn.
Christiane et Michel Loudet.

12:50 AM  

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