V2V TRIP

Du vignoble du Jurançon aux vignobles de la Californie, traversée d'un océan en cargo et d'un continent en vélo. From Jurançon vineyard to Napa Valley vineyard, through the Atlantic ocean by cargo ship and from New York to San Francisco by bicycle.

Transatlantique
(30 avril 2006)

Au large de Terre-Neuve, je crois pouvoir répondre à quelques interrogations physiques et métaphysiques sur le voyage en cargo.

Opération portes ouvertes

Permettez-moi de commencer par cet usage qui consiste à ne pas fermer sa cabine pendant la traversée.

En principe, on ne ferme pas à clé, ce qui est déjà curieux pour nous terriens habitués à condamner notre porte quand nous nous absentons.

Mais ici, ça va plus loin. Excepté pendant la nuit, quand on dort, et sauf aux moments où pour une raison quelconque on ne souhaite pas être dérangé, la porte reste carrément ouverte sur la coursive. Pour la maintenir en position, il y a même un gros aimant et je peux vous dire qu’il faut de la poigne pour tirer avant fermeture. La porte a donc un langage : fermée = ne pas déranger, ouverte = vous êtes invités à rentrer si le plaisir vous en dit.

Dans ce "gentlemen agreement", Bernard-Jean voit une conduite sécuritaire. Je préfère imaginer une autre manière d’aborder les rapports humains.

Le HUDSON

Je m’en tiens aux informations intéressantes.

Construit à Dunkerque, le navire a été livré en mars 1980. C’est donc un assez vieux vaisseau. D’abord appelé "FORT FLEUR D’ÉPÉE" et basé au HAVRE, il a assuré la ligne des Antilles comme bananier sous pavillon français. Reconvertit sur la ligne Europe/USA antérieurement décrite , il est maintenant enregistré à PANAMA et a été rebaptisé HUDSON pour raisons de civilité à l’égard du peuple américain.

Dimensions 210m de long, 32m de large maxi.
Poids net 16000 tonnes, port en lourd 19000 tonnes
Hauteur du fond de cale au sommet de l’antenne radar : 50m.
Hauteur de l’œil de l’observateur au dessus de l’eau : 37m (sous réserve de vérification : je m’étonne que la taille de l’observateur ne soit pas prise en compte !)
Propulsion : 2 moteurs diesel. 6 Diesels alternateurs en réserve, 1 en secours.
Vitesse de croisière : 18 nœuds (environ 33km/H).
Capacité de transport : 1660 conteneurs.
Capacité de logement : équipage 38, passagers 12.
Capacité diverses : fuel 2820m3, eau 320T, eau de ballast 14540T.

Le bruit

Dans le film "Élise ou la vraie vie" tiré du roman militant de Claire ETCHERELLI, l’héroïne interprétée par Marie-José NAT, reste statufiée par le bruit au moment où elle entre pour la première fois dans l’atelier de chez RENAULT, et le spectateur fait un bon dans son fauteuil. J’ai pensé à cette scène en pénétrant dans la salle des machines que nous avons "visitée" il y a 2 jours. Helga a écrit dans son livre de bord : « je reviens de l’enfer ». Deux moteurs de 12 cylindres en V de 13 mètres de long développant chacun 18000CV, ça ne laisse pas les oreilles insensibles. Pour ma part, je n’ai pu bouger qu’après qu’un mécano m’ait procuré un casque pour les oreilles. Tapies en fond de cale à 11m sous l’eau, les bêtes transmettent le battement de leur cœur à l’ensemble du bâtiment. La propagation des vibrations ne s’arrête jamais. Même à quai, les moteurs auxiliaires continuent de tourner afin d’alimenter le HUDSON en énergie.


Je n’avais pas pensé au bruit avant de monter à bord. On s’y fait vite. Par contre, je n’arrive pas à m’habituer au sifflement de l’air pulsé (qui en plus dans ma cabine arrive froid quel que soit le réglage général). Chaque soir, à l’heure du marchand de sable, j’ai l’impression de voyager en voiture-lits dans un train de nuit.

La cabine « passager »

Je l’ai dit, c’est un petit studio d’environ 20m², dans un plan classique : une armoire/penderie et une salle d’eau douche/lavabo/WC distribuées de part et d’autre de l’entrée, puis un espace salon (2 fauteuils) et un bureau qui se font face, enfin deux couchettes individuelles près des hublots. Je ne m’y bouscule pas.

Les facilités

Une buanderie avec lave-linge (2), sèche-linge, étendage, planche et fer à repasser est à notre disposition le matin. Également à notre disposition, un salon avec moniteur TV et lecteur DVD, plus kitchenette attenante nous réunit pour un thé ou le temps d’un film. La salle de gym n’en est pas une. Dans son journal, Helga la décrit comme suit : « elle se compose d’une vieille table de ping-pong recouverte d’un tissu douteux sur lesquels sont posées des boites de VALDA qui servent de cendriers. Le long des murs, de vieilles chaises métalliques sont en skaï usé. Sur un mur, 2 espaliers, anciens eux aussi. Ce n’est pas le QUEEN MARY 2 ». Pas de vélo donc ; je suis curieux de savoir ce qui va rester de mon entraînement hivernal !

Les repas

Ils sont servis dans des fourchettes horaires. Si nous utilisons cette latitude pour le petit-déjeuner, nous mangeons ensemble pour les repas principaux afin de faciliter la tâche des cuisines et du steward, à 12H15 et 19H.

La cuisine, plutôt européenne, est de très bonne qualité. Les repas sont équilibrés. Nous mangeons peu de sauces, beaucoup de légumes verts et de fruits. Comme tout le monde sur ce rafiot, le cuisinier est un vrai pro. En plus nous avons droit à des spécialités roumaines.

Anecdote amusante : le miel du petit-déjeuner est du miel MICHAUD fabriqué à GAN, à 7km de JURANÇON !

Mes compagnons de voyage

• Christine et Wally

Ils étaient sur le bateau quand nous avons embarqué, Christine et Wallace BEARD terminent un périple complet en cargo qui les a amené de NEW YORK à GÊNES ou ils ont séjourné dans la famille de Christine dont les grands-parents étaient italiens. Ils sont septuagénaires, habitent à ATLANTA (GÉORGIE) dans une très belle maison de style européen. Ils ont 4 enfants. Au cours de la carrière professionnelle de Wally, ils ont déménagé souvent et ont vécu par exemple à SAN FRANCISCO et SEATTLE.

Wally a subi une opération à cœur ouvert l’an dernier. Sa respiration est courte. Il se fatigue assez vite. Il porte la barbe (la moindre des choses quand on s’appelle BEARD,

« barbe en anglais ») et quand il met sa casquette de marin, il ressemble au capitaine HADDOCK en beaucoup moins costaud et beaucoup plus poli.

Christine est plus alerte. Elle pratique habituellement la gym et la marche (même sur le bateau où elle fait plusieurs fois le tour du gaillard d’avant). Elle aime beaucoup cuisiner mais fait très attention à sa ligne.

Sur leur carte de visite ils se définissent comme « world travellers », « seven continents », « fifty states » (voyageurs dans le monde entier, 7 continents, cinquante états, vous devinez lesquels). Ils sont même allés en Antarctique sur les traces de l’expédition SCHACKELTON et leur voyage de 3 mois en cargo autour du monde leur a laissé un grand souvenir.


Christine et Wally ont l’air d’un couple très unis (50 ans de mariage célébrés sur un cargo il y a deux ans), ne se coupent jamais la parole, sont toujours à l’heure partout, sont très liants, trouvent tout «beautiful », « good » et « nice ». A chaque «nice » je pense à Sarah qui nous avait interdit l’usage de ce mot afin d’élargir notre vocabulaire. Du coup, avec mes « pleasant », « friendly » et «interesting » j’ai l’air de les décontenancer un peu.

Bref, souche européenne, mobilité professionnelle, fitness, respect des horaires, attitude positive confinant à la naïveté, vocabulaire en rapport et aisance financière : vous allez penser que je fais dans l’archétype. Je n’y peux rien.

• Bernard-Jean
Pas de chance : sur 2 Français à bord, il y a 2 Bernard. Forcément ça trouble. En lisant les étiquettes préparées sur la porte des cabines, Christine avait pensé que nous étions 2 frères, le steward Constantin n’a pas inscrit le prénom sur nos enveloppes de serviettes se contentant d’un « B » pour la mienne (« B » comme « Bicycle »), et Helga a décidé de résoudre le problème. Du coup, Bernard a proposé d’accoler son deuxième prénom.

Bernard-Jean a 70 ans, il est donc retraité. Chef d’entreprise, il a terminé sa carrière comme expert et chargé de cours en sciences-éco. Grand et bel homme, il est malheureusement handicapé par un problème de genoux qui limite ses déplacements. Par ailleurs, il a perdu une grande partie de ses facultés auditives au cours d’un atterrissage trop rapide en avion d’affaires.

Bernard-Jean est un érudit. Nous lui posons beaucoup de questions et il nous apprend pas mal de choses. Par ailleurs, il est très précis dans tout ce qu’il dit et qu’il fait. L’à peu près ne lui convient pas. C’est dire qu’il passe à la question tous les officiers qui ont le malheur de le croiser sur le « bridge ».

Il a exprimé l’essentiel de ce que nous ressentions en pointant : « ce qui est impressionnant sur l’Océan, c’est le vide. Rien, rien d’autre que nous ».

Il se rend à DALLAS (TEXAS) où son fils est marié pour une cérémonie familiale. Comme il ne peut plus prendre l’avion à cause des oreilles il est parti pour 2 mois. Sur le cargo du retour il retrouvera Helga qui aura entre-temps séjourné à NEW YORK.

• Helga
Helga est sur le HUDSON parce qu’elle a trop peur de prendre l’avion. Avec ce petit bout de femme venu des environs de STRASBOURG, le négatif s’arrête là. Helga rêvait de ce voyage et en attendait beaucoup. J’ai l’impression qu’elle le vit comme une parenthèse, un blanc, un silence dans sa vie. Utiliser le mot « silence » à son propos est audacieux tant elle est loin d’avoir la langue en poche !

Et pourtant ! Helga a perdu son mari en juin dernier, foudroyé par un infarctus. A ce qu’elle m’a raconté, son Charles avait d’importantes responsabilités dans le social. C’était un de ces êtres charismatiques qui entraînent dans leur sillage famille, amis, collaborateurs. Elle va à NEW YORK en pèlerinage retrouver l’âme de son compagnon. Pourquoi NEW YORK ? Parce que sa fille Hélène et lui y étaient allés ensemble et en étaient revenus enchantés.

Helga, c’est une petite bouille ronde souvent cachée derrière des lunettes noires et coiffée d’épis blonds. Malgré la peine qui rougit souvent ses yeux, elle est simple et gaie, nature, dotée d’un franc-parler solide et imagé, attentive aux autres, très généreuse. Vêtue d’une longue doudoune noire, elle passe de longues heures en plein air, accoudée au bastingage, à scruter l’océan. Elle fait l’effet de se repaître de mer. Comme nous tous, elle ne sortira pas indemne de ces journées d’exception.

A un moment où nous rêvions côte à côte devant l’immensité, elle a rompu le silence :

« vous savez quoi, Bernard ? Je crois que depuis juin dernier c’est la première fois que je ressens quelque chose que je pourrais qualifier le bonheur ».

Comme compagnie, nous aurions pu tomber plus mal.

• Nos relations

Respectant les espaces et les temps de liberté de chacun, nous nous retrouvons volontiers dans nos cabines, dans le salon ou sur la passerelle quand l’occasion se présente. J’ai envie de dire qu’un ressenti commun nous unit. Tout s’est mis en place naturellement.

Le français de nos compagnons américains se limitant à deux mots, se pose le problème de la langue. Fort heureusement Bernard-Jean a plus que des notions. Helga prend des cours depuis 6 mois. Elle n’avait jamais fait d’anglais auparavant mais paraît avoir une oreille et des facilités incroyables. En plus, c’est le genre de personne qui fait une phrase en connaissant 1 mot, un paragraphe avec 2 et une conversation avec 5. Pour les cas désespérés, on s’adresse à moi. Du coup, je suis obligé de sortir le meilleur et ça vient assez bien. Chritine et Wally nous aident sacrément en posant leurs mots.


L’équipage

C’est un plaisir d’aborder le Commandant, toujours disponible et maîtrisant parfaitement notre langue. Mais ce sont tous les officiers et tous les membres de l’équipage qu’il est agréable de fréquenter. Nous communiquons suivant les cas en français ou en anglais. Nous voyons peu les marins qui travaillent tous les jours sans dimanches aux étages inférieurs et que nous évitons de gêner. Mais le peu que nous les avons côtoyés nous les avons trouvés professionnels, bosseurs, intelligents et chaleureux.

Je vous donne un exemple. Il y a 2 jours, le Commandant a organisé une soirée barbecue sur le pont (on s’est régalés !). Tout l’équipage était là et nous avons pu causer avec les marins. L’un d’eux, un mécano qui s’exprime avec aisance dans notre langue et à qui je parlais des dures conditions de travail a fond de cale, m’a répliqué qu’il fallait trouver du plaisir dans tout ce que l’on fait en le faisant bien et en appréciant chaque heure de chaque jour. Tiens : c’était l’argumentation de « Élise ou la vraie vie » dont je parlais tout à l’heure !

Si tout le peuple roumain est à leur image, la Communauté Européenne serait bien inspirée de leur faire rapidement une place.

Le quotidien

Que fait-on sur un cargo ? Après quelques jours de cette vie de passager oisif, je me rends compte que quand on a du temps, le temps change de rythme. Non seulement la routine est modifiée mais encore chaque activité se transforme en évènement.

Un bateau de pêche après deux jours sans la moindre alerte sur le radar, quelques queues de squales qui jaillissent par intermittence, un container mal arrimé signalé par le commandant et son assujettissement par les marins, deux oiseaux qui frôlent la crête des vagues, Helga qui jette une bouteille à la mer et s’assure pour l’ occasion de la présence de chacun, un apéritif offert par un cadet qui devient officier, un avion de l’armée de l’air canadienne qui vous rase à basse altitude avant de demander identification, une soirée grillades, l’installation de transats par grand beau, un exercice de sauvetage avec combinaison thermique, changer d’heure : bon Dieu, mais on n’a pas un moment à soi !

Et je ne vous dit pas tout ce qu’il y a à voir, à apprendre, à faire sur une passerelle.

Swell long

Si, je vais quand même vous dire deux mots sur le plus beau et le plus captivant : la mer. Je l’ai évoquée de ci, de là. Que d’heures passées à l’admirer, comme si nous voulions en capturer l’essence. Certains se demandaient ce que j’allais faire sur l’eau pendant douze jours : tu vas te casser les pieds, il n’y arien de plus monotone. Monotone? A l’heure où j’ai commencé à écrire ces lignes le bateau avançait dans un brouillard ensoleillé comme un vaisseau fantôme. Une fois toutes les 2 minutes la corne de brume retentissait. Autour du HUDSON d’insaisissables crêtes blanches surgissaient dans l’eau grise et verte. Les conteneurs brillaient au soleil entre les flammèches de brume. Et le soleil a fini par s’imposer.

Plutôt que de délayer, je vais laisser parler le livre de bord, qui consigne, quart par quart, les observations de l’officier. A la date du 28 avril à 10H, je lis : good visibility, partly cloudy sky, moderate sea, moderate rolling, swell long (bonne visibilité, ciel peu nuageux, mer calme, petit roulis, houle longue).

Swell long : est-ce que vous sentez, est-ce que vous voyez cette souplesse de la vague bleu marine qui se forme, gonfle et allonge sa courbe avant de disparaître?

Pour le reste, vous verrez bientôt les photos.

Sea sick (mal de mer)

Et pour terminer, la réponse à la grande question : est-il, a-t-il été malade, le cuistre ?
Et bien non : pas la moindre nausée, pas la moindre envie de dormir, un bon appétit (mais ça c’est habituel), RAS. Décevant, non ?

Nous disions il y a peu à table que la météo, imperturbablement clémente depuis l’appareillage, va nous priver de ce qu’au fond nous attendions : un bon gros mauvais temps à vous retourner les tripes. Quand nous serons vieux, nous ne pourrons pas évoquer devant nos petits-enfants muets de frayeur cette fameuse nuit de tempête où les vagues énormes submergeaient le pont.

Alors, là, peut-être, j’aurais pu faire un paragraphe sur le sea-sick !

Rendez-vous à NEW YORK!

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

S: comme "sea,... and sun", mais surtout comme Susu, la Soeurette,épatée par tout ce que tu découvres ...Je crois que ton plus bel exploit est de faire partager ce merveilleux voyage à notre chère maman qui, malgré ses 91 printemps,traverse l'océan et les grands espaces comme "une jeunette émerveillée"... Nous veillons sur elle pour qu'elle supporte au mieux toutes ces émotions. Alors... "Va, vis et ...reviens!"

8:47 PM  
Anonymous Anonyme said...

Comme je le constate au fil de mes lectures, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes! Une question pourtant me turlupine.... quid de reddog?
Les fervents d'équitation le savent bien qui prennent bien soin de sortir leur monture chaque jour, voire de la monter, pour faire en sorte que la béte de selle n'oublie pas le cavalier et son poids qui, si j'ai bien compris dans le cas qui nous occupe, aurait tendance à croître, la paélla valenciane n'étantpas forcément recommandée quand on se veut un athléte en quête d'exploit.La monture donc aurait peut-être aimé goûter l'air marin et sentir les embruns.Le cavalier, entraîné, qui rompt avec l'effort quasi quotidien risque de le payer plus tard s'il ne prend la précaution, comme les forçats du tour de France, de pédaler les jours de repos, attention....La selle aura-elle gardé sa souplesse, et celle du cavalier ne sera-t-elle pas ramollie? gare aux délices de Capoue!
Ayons confiance toutefois, l'homme est solide et surtout motivé; Salut miss Liberty pour nous, adio Benat, issan uncha (euskadi oblige)
J de J

11:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

Cher Bernard. Après presqu'une semaine de privation de web, pour aller voir mon vieux papa de 95 ans, au coeur de la France profonde, quel bonheur de retrouver tes propos. Tu me permettras d'abord de saluer ta soeurette, la belle Susu. J'ai bien aimé ton commentaire sur le temps (et je me permets un copier-coller, çà marche) quand tu dis : "je me rends compte que quand on a du temps, le temps change de rythme. Non seulement la routine est modifiée mais encore chaque activité se transforme en évènement". Je crois beaucoup à la fécondité jubilatoire de ce temps disponible...qu'en penses-tu ? A bientôt aux Amériques, sans oublier nos amitiés à Red Dog.

9:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Jean Louis et Jackie
Salut notre copain ! N'ayant pû être présents les premiers jours nous avons rattrapé Red Dog en cours de route. Quel bonheur de te lire !! Nous rêvions avant ton départ mais là... c'est l'apothéose.

12:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Pour poursuivre un rêve, il faut que ce dernier soit suffisamment grand de manière à ne point le perdre de vue" a dit Oscar Wilde, le tien l'est tellement que tu as fini par le rattraper, il ne te reste plus qu'à le vivre...Go west!

7:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard et bravo pour cette aventure que je suis avec intérêt....mercredi dernier j'ai pris mon vélo et j'ai fait 40km en pensant beaucoup à toi...même si le rythme ne devait pas être le même car moi, je prenais mon temps..surtout dans les côtes de cette vallée de la Creuse dans la Vienne. Tes photos sont étonnantes et le périple décoiffant!
Bon courage et je suis avec toi par la pensée..
Daniel

10:14 AM  

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