V2V TRIP

Du vignoble du Jurançon aux vignobles de la Californie, traversée d'un océan en cargo et d'un continent en vélo. From Jurançon vineyard to Napa Valley vineyard, through the Atlantic ocean by cargo ship and from New York to San Francisco by bicycle.

Partir c'est ne pas rester

« Tout bien considéré, il n’y a que deux sortes d’hommes dans ce monde : ceux qui restent chez eux et les autres » (R. KIPLING)

Reports

Ne pensez pas qu’il soit si facile que ça de ne pas rester chez soi.
Voyez mon cas personnel. J’avais réservé une traversée FOS/NEW YORK en cargo départ le 26 avril et arrivée le 8 mai. Un mois avant le départ prévu j’apprends que le bateau du 26 est supprimé. On me propose un départ le 20 avril. Accepté. Nouvelle alerte quelques jours après. Le départ est retardé au 21. Problème : mes enfants ont chacun demandé une journée de congé pour me voir partir ; les amis qui veulent m’accompagner en vélo sont eux aussi mobilisés pour le mardi 18.

C’est qu’en effet je dois ajuster le déplacement PAU/FOS en semi-remorque avec FOURNIER LOGISTIQUE SA. Puisque tout est organisé le 18 je décide de maintenir le départ, quitte à séjourner à FOS en attendant l’appareillage. Patatras : ça coince chez FOURNIER. Je ne peux plus éviter le report au 19. Tant pis pour Isabelle et Éric qui doivent repartir à TOULOUSE où ils travaillent, et pour la haie de forsythias en fin de floraison qui fait les frais de mon impatience.

Faux départ

19 avril. Le vélo est chargé, les amis sont là, cyclotouristes chevronnés ou cyclistes d’occasion. En délicatesse avec un poignet douloureux, Michel est venu en voiture. C’est le reporter-photographe du groupe. Chez FOURNIER, on est toujours aussi approximatif. Malgré tout le signal du départ est donné vers 15H30. Dans la traversée de l’agglomération paloise, RED DOG file ses 20 km/h sans problème malgré les 23kgs de charge. Ça passe tout aussi bien dans la montée à 9% du PERLIC : autant de signes encourageants pour la suite. A 17H nous sommes tous chez FOURNIER. Entre attente d’une solution transport et hésitations, le doute s’installe. Après consultation du bureau, une évidence finit par s’imposer : je ne partirai que demain. Malgré tout, je fais connaissance avec Éric BERNARD, le chauffeur. Vélo et bagages sont chargés dans la remorque. C’était prévu : les cyclistes rentrent en vélo. Ça l’était moins : je fais le retour en voiture à côté de Michel.

Ne pas rester chez soi : pas si facile, au fond !

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Admiration de Jackie, ta cousine actuellement à Bordeaux chez Hélène, Didier & Hugo, pour ton courage de grand sportif face à lui-même en ce pays immense ! Nous t'embrassons avec Jean resté à Pau.

9:11 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bjr à Vous, le courageux ET téméraire! J'espère que mon salut vous parviendra à temps...tant je suis nul en informatique...et vélo!
Que vos efforts soient récompensés par tous vos sens et sensations, par les témoignages de sympathie et de soutien! Même si la route est longue, elle doit être belle pour mériter tant d'efforts... Encore bravo pour votre suite dans les idées (si longtemps mûri ce rêve!) et à bientôt . Un VRP qui...jardine et bâtit. J-L O

3:50 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Bernard,
J'ai enfin pu aujourd'hui pour la première fois depuis ton départ aller dans ton blogg, je n'avais pas encore trouver le temps mais j'avais des nouvelles, Franck se connecte très souvent....Quelle chance et quel courage à la fois,mais même dans les moments de
souffrance sur le vélo tu es quand même mieux qu'au travail? Je vais te lire tous les matins, continues à nous faire rêver......Merci, grosses bises, à bientôt Gisèle.

2:23 PM  

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